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CORPS, AME et ESPRIT

Faramalala  définit l'homme en trois éléments constitutifs qui sont les suivants:

L’Âme :

L’âme serait ce qui chez l’homme contient  :

  1. Le mental, siège de la pensée, du raisonnement, de la mémoire, des idées etc… Elle constate que beaucoup d’effort et d’argent (par exemple envoi des jeunes malgaches à l’étranger par les parents pour poursuivre les études) sont sacrifiés par la plupart des gens pour nourrir l’intellect et nettement moins au profit du  développement spirituel.
  1. Les sentiments, tels que la joie, la tristesse, la peur, l’amour, le sentiment d’être aimé ou rejeté, etc… Pour l'auteure, ce qui doit nourrir les sentiments c’est l’amour, amour qu’il ne faut pas confondre avec l’attirance physique entre deux êtres (eros), ni limiter seulement aux relations entre proches parents mais l’amour inconditionnel. Tout autre nourriture n’assouvit pas notre âme et ne pourrait que l’affaiblir et par là entraîner des conséquences fâcheuses pour notre organisme (on parlera alors de maladie psycho-somatique).
  1. La volonté avec le libre-arbitre, la capacité de décision. Encore un élément très important de la constitution de l’Homme surtout parce que c’est de là que vient notre désir de suivre ou non la voie spirituelle. Dieu respecte notre libre-arbitre (Deutéronome 3 :19) et même les esprits malveillants n’ont aucun droit sur celui-ci. Ce qu’il ne faut pas non plus oublier c’est que chacune de nos décisions quotidiennes va influencer tout notre avenir. Pensez à Eve qui s’est laissée tenter par le serpent au jardin d’Eden.

REMARQUE : La personnalité serait la combinaison du mental, des sentiments et de la volonté et c’est l’âme qui nous rend conscient de nous-même et de tout ce qui nous entoure. D'autre part, un élément important du livre de Faramalala et auquel j'adhère mais pour une toute autre raison, est le fait que dès sa conception, un foetus dans le ventre de sa mère est considéré comme porteur d'âme et peut tout à fait ressentir s'il est un enfant désiré ou non. A ce propos, la science de l'esprit (ou initiatique) sait que l'âme d'un enfant nouveau-né est en grande partie à l'extérieur de lui, mais elle est là, elle comprend tout et même mieux que les adultes. Elle voit, elle pense, elle raisonne, mais elle n'a pas les moyens de s'exprimer. Tout ce qu'on lui dit, elle l'entend et le comprend. Le bébé lui-même, non, mais son âme, oui, car elle est déjà formée, avec son intelligence, sa sensibilité, toutes ses qualités qui se manifesteront au fur et à mesure que ce petit bonhomme grandira.
D'après Faramalala, 99.6% des futurs parents malgaches semble-t'il, ignorent qu'il faut parler au foetus avec beaucoup d'amour, ce qui constitue déjà ses premières nourritures, les plus utiles d'ailleurs, pour son développement futur.

L’Esprit :

L’Esprit serait ce qui permet à l’homme de s’approcher, de dialoguer avec Dieu. Mais ceci n’est possible que si l’Esprit naît de nouveau car il s’est séparé de Dieu après la chute d’Adam et Eve et ceci pour tous ses descendants. La conséquence du péché est la mort de l’Esprit (Rom. 6 :23). L’Esprit est toujours en nous tous, seulement il n’agit plus, c'est comme s’il était endormi. Plusieurs auteurs le dénomme par le "Moi" supérieur. Lorsque l’Esprit renaît de nouveau, c’est seulement là qu’il va nous guider et agir sur notre âme; mais même dans ce cas, Dieu ne nous prive pas de notre libre-arbitre et l'individu reste toujours maître de ses décisions. C’est le fait que le Saint-Esprit peut oeuvrer sur l’Esprit que l’homme devient un serviteur conscient du Christ.

REMARQUE : Tout au long de son livre, l’auteure nous dévoile les faiblesses de l’âme qui empêche l’épanouissement de l’Esprit. Parmi ceux-ci, elle analyse le complexe d’infériorité, le sentiment de rejet, la peur, la colère, l’amertume, la jalousie et le perfectionisme dû à la crainte du qu’en dira-t’on.

Le Corps physique :

Le corps physique est l’outil qui nous permet de percevoir l’environnement extérieur grâce aux cinq sens (odorat, goût, vue, ouïe, toucher) ainsi que la chaleur, la maladie, la faim, les blessures, etc… C’est le " temple de l’Esprit ". Au décès, le corps devient poussière et le seul souvenir qui reste de la personne est son caractère, qui est une facette de son âme. S’occuper de son corps physique durant sa vie est tout à fait utile mais ça ne devrait pas être notre unique préoccupation sinon on est comme de la volaille, qui une fois tuée, et réduite à néant car dénuée d’Esprit.

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